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Papa,
homme-nature,

là, dans la forêt vosgienne où tu étais chez toi,
c'est là que sourçaient de ta carapace velue
émerveillement et bonté devant la création...

Et si des hommes, tu as eu peur,
tu es resté cependant farouche marcheur !

Passionné de vivre autant que prisonnier d'un univers étroit,
taraudé de doute sur l'homme,
et sur toi-même,
tu as voulu pourtant goûter la vie et la vivre belle...

Bien que ne nous ayant pas épargné tes colères
quand tu te cognais à tes étroitesses,
tu as su transmettre ton élan
et nous ouvrir à notre liberté
pour oser notre propre chemin...

Tel un lit de torrent étroit et tourmenté
offre des passages à ses eaux bouillonnantes
pour qu'elles creusent plus loin
le sillon de l'homme-marcheur !

    

"J'espère en un Dieu,
créateur de l'univers dont nous sommes partie intégrante.

A l'homme, il donna l'intelligence et le sens du bien et du mal.

Au fil des générations se développèrent ses dons,
jusqu'à produire en Jésus-Christ le modèle de l'humain en sa perfection.

Son enseignement,
trop souvent dénaturé par nos religions,
reste néanmoins notre seul espoir en un monde meilleur,
mais aussi, peut-être, dans un au-delà qui pourrait donner un sens à notre vie présente.

Telle est mon intime espérance.

Dieu est impénétrable...
Est-il amour ?

Je pense parfois que nos élans de coeur,
la passion qui parfois surgit entre deux êtres
sont peut-être les étincelles tombées du foyer de Dieu.

Alors, qu'il nous pardonne nos manquements.


Fait à Aubure
un jour d'ennui"













Au chalet de Waldhneder,
où tu jouas le bâtisseur...
       






Au côté de celle
que tu choisis pour compagne d'existence...






Quelques évènements...
Tes 60 ans...






Vers quelques souvenirs de jeunesse...

Alors Almitra parla, disant,
Nous voudrions vous questionner sur la Mort...

































Sûr qu'aujourd'hui tu nous souris...

Au revoir...


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