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Marcheur infatigable aux pas lourds de la vie
Chercheur de vérité, batelier du grand large
Ta voix enrocaillée disait ton paysage
Et ta vigueur, Philippe, n'eut d'égal que ton cri
Un cri d'homme écorché qui traversait matins
Jusqu'au bout sans jamais t'arrêter en chemin
Et tu laisses ta trace, et tu portes aujourd'hui
Ta femme et tes enfants et tous tes bons amis
Les prenant par la main dans ce raidillon lourd
Qu'avant nous tu franchis, appelé par l'Amour
Qui te sourit
Aujourd'hui...