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Solitude...

"Quand on ne se dit même plus bonjour entre voisins, il faut organiser des saucissonnades d'immeubles pour tenter de recréer artificiellement du lien social, pour retrouver un cadre de solidarité spontané à l'heure où celle-ci, à l'échelon national, ne s'exprime plus autrement que par une série de lignes budgétaires."

François Stifani ("Un état dans l'état" de Sophie Coignard, p. 217)



"On cherche éperduement à combler le vide qui est en nous.
Mais on a perdu cette intuition du cœur qui rend sensible aux personnes et à leurs besoins, qui est le fondement de la communion et de la confiance mutuelle.
Sortir de la solitude implique de ne plus fuir notre vulnérabilité, parce qu'aimer c'est devenir vulnérable, c'est laisser l'enfant apparaître en soi."

"Que nous soyons mariés ou célibataires, la souffrance fondamentale de l'être humain est de se sentir seul, de ne pas être aimé, de croire ne pouvoir jamais l'être..."

"Je suis convaincu que le cri le plus profond de l'être humain est le cri pour la communion et que la souffrance la plus grande est le sentiment d'être seul qui engendre l'angoisse et le sentiment de vide."

Jean Vanier



"La pauvreté spirituelle du monde occidental est beaucoup plus que la pauvreté physique de notre peuple.
En Occident, des millions de personnes souffrent d'une solitude et d'un vide terrible. Ils se sentent rejetés et sans amour..."

"Il y a beaucoup de souffrances dans le monde, beaucoup.
Cette souffrance matérielle provient de la faim, du manque de logement, de toutes sortes de maladies, mais je continue à penser que la plus grande souffrance est de se sentir solitaire, sans amour, abandonné de tous."

"Il est plus facile d'aimer les hommes qui sont au loin.
Il est plus facile de donner un bol de riz pour soulager la faim que de soulager la solitude et la souffrance d'un être privé d'amour dans notre propre maison."

Mère Térésa



"Agir à partir de moi-même et pour moi-même produit la tension, l'appréhension, la peur de ne pas être à la hauteur et d'être mal aimé, le découragement après l'échec, le triomphe après le succès.
Chaque action est chargée d'enjeux personnels qui la rendent pesante.
La vie paraît lourde et incertaine.
L'activisme prend la place de la réflexion et de l'agir.
La souffrance de cette vie-là a un goût de cendres.
Guérir, c'est prendre acte de ces difficultés de vivre et les rapporter à leur cause : l'illusion orgueuilleuse de devoir se produire soi-même et pour soi-même, la peur du don et le repli dans une autartie existentielle..."

Vincent Laupiès