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Jean-Marie,

Par ta présence chaleureuse et ton amitié incessante, tu avais transformé les couloirs austères de l'hôpital en une sorte de seconde famille où chacun se sentait admis et reconnu tel qu'il était, pour ce qu'il était, simplement, naturellement.

Aux malades tu offrais sans compter ton temps, ton énergie, ton enthousiasme, une disponibilité et une qualité d'écoute qu'ils n'oubliaient pas.

Pour tous les autres, tu étais l'ami, le frère, le confident, celui à qui on pouvait tout dire, qui remontait le moral, arrondissait les angles, cherchait des solutions à nos problèmes, le tout dans une inaltérable bonne humeur.

Personne n'oubliera ce grand rire sonore et ce sourire lumineux que tu offrais inlassablement, jour après jour, comme un soleil dans la grisaille.

Après toi, nous ne serons plus jamais tout à fait les mêmes, car tu nous as fait ce cadeau inestimable, tout au long de ces années, d'avoir été pour chacun d'entre nous, un ami véritable.

Tu vivais ta foi au milieu de nous, sans affectation, ni fausse gravité, mais comme une joie profonde qui rayonnait sur tout.

Ton message de foi et d'espérance nous aidera à dépasser nos peines...


Ses collègues de CARDIOLOGIE





" ... au coeur des liens amicaux,
je vois se construire un vrai visage de l'Eglise..."

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