2 ans et 7000 seaux plus loin...
|
Le projet ?
Construire une terrasse au niveau du toit qui me permettrait d'observer les étoiles
sans être gêné par les arbres...
Et oui ! Je suis aussi astronome-amateur à mes heures...
D'où l'idée d'une tour, consolidant par la même occasion un angle fragilisé par une
fissure qui ouvrait le mur de haut en bas...
|
avant...
|
|
après...
|
|
Sur de solides fondations, je monte d'abord un "premier étage" d'une tour pleine, adossée à
l'angle de la maison...
Il s'agit, en fait, d'un "trois-quart de tour" !
|
|
|
|
J'incruste, dans le bâti en pierre, des galets, provenant du sous-sol de la propriété,
et quelques briques anciennes, dessinant ainsi quelques motifs, lignes et soleils...
Je termine par une génoise inversée et quelques poutres en sailli, il m'en restait
quelques morceaux...
La suite des travaux était de loin le plus
délicate : l'élévation de la bâtisse jusqu'au niveau du toit...
|
Les choses sérieuses commencent...
|
Je décide de bâtir un escalier intérieur dans cet étage de la tour de façon à pouvoir
accéder à la terrasse par le grenier. Mais la démolition de l'angle de la maison
soutenant le toit s'impose !...
Une poutre placée sur le mur, en biais, fait alors l'affaire ...
|
La poutre qui fit l'affaire !
|
|
|
|
Mais il fallut la faire passer par l'extérieur, à travers le mur !
|
|
Satisfait : l'angle est démoli et le toit ne s'est pas effondré !
Je vais pouvoir commencer l'escalier...
|
|
|
Les premières marches !
|
Ça prend tournure !
|
Et ça monte !
|
Et ça émerge !
|
Vous remarquerez une gargouille, petite mais véritable, qui permet l'écoulement de l'eau qui
pourrait, accidentellement, couler de la terrasse par l'escalier intérieur... Les pentes
des marches sont calculées pour permettre cet écoulement... L'idée m'avait traversé,
un soir, et le lendemain matin-même, j'eus le plaisir de recevoir notre doyenne chapeloise
qui me fit présent... de cette gargouille !!! Miraculeux, non ?
Vous remarquerez aussi une petite pierre plate en saillie, à mi-hauteur de la partie haute
de la construction. C'est qu'en démolissant l'angle de la maison, j'ai dû détruire un nid
d'oiseaux, installés là depuis des années, un nid calé derrière une pierre taillée...
J'ai voulu leur en offrir un tout neuf, bâti en terre, comme autrefois, sur 2 niveaux
intérieurs. Un duplex ornithologique en quelque sorte...
|
L'avancement des travaux,
vu de l'extérieur...
|
|
|
|
|
|
|
|
|
L'escalier qui mène
à la vue imprenable !
|
|
|
À ce point des travaux, il me reste deux défis à relever : couler une chappe de béton
au sommet de la tour (1 à 2 m³ à monter au seau en une seule journée) et réaliser les
joints extérieurs...
Les joints ne me font pas vraiment peur, quoiqu'à cette hauteur... Mais j'avais pu emprunter,
fort heureusement, l'échaffaudage de M. GADEAUD, un ancien maçon de La Chapelle...
|
Par contre, si j'avais pu réaliser ce travail seul jusqu'à présent, armé d'une truelle,
d'une brouette, d'une bétonnière et de quelques moufles, je me savais incapable de
mener à bien, seul et en une journée, la réalisation de la terrasse...
Et c'est là que le mot "amitié" ne fut pas un vain mot...
|
|
|
|
Achèvement ?
Point de si tôt !
Il fallait parer dignement Dame Tour d'un couvre-chef ouvragé...
|
Un carrelage en pierres d'Allemagne...
|
Et une rambarde en fer forgé...
|
J'appris donc à souder, pour l'occasion, bénéficiant de la formation et du matériel
de mon ami Jean-Claude. Et le hasard - ou la providence ? - voulut qu'un jeune chaudronnier en
herbe, aussi motivé que tenace, vint séjourner à La Galoche et fut enchanté de prêter
son temps et, déjà, son savoir-faire de soudeur...
|
Une journée entière, sous un soleil de plomb,
à souder, meuler, suer...
Merci Philippe !
|
|
|